Vendredi 15 mai -Cabaret Mots Croisés- G Perec

« je me souviens que Johnny Halliday est passé en vedette américaine à Bobino, avant Raymond Devos, je crois même avoir dit un truc du genre : si ce type fait une carrière, je veux bien être pendu ».
Cette phrase de Georges Perec, échappée de son texte intitulé « je me souviens » déballe d’emblée l’art d’assembler des fragments de textes, de souvenirs, de cet auteur passionné de « mots croisés ».
PerecMOTS CROISES A voir à Cornebarrieu (31) ce vendredi 15 mai. Avec Christophe Anglade, Emilie Cadiou, Marc Fauroux.

Marie Didier

mardi 12 mai à 18h30

La librairie la Préface à Colomiers invite l’auteur Marie Didier pour son roman paru chez Gallimard (en 2015) : Ils ne l’ont jamais su.
Marie_DidierUne rencontre animée par Michèle Capdequi, libraire.
Lecture proposée par le comédien Marc Fauroux. (Cie Paradis Éprouvette)
Marie Didier a commencé à écrire en tenant un carnet de notes, dans lequel elle consignait son quotidien de médecin gynécologue exerçant dans les quartiers populaires de Toulouse, entre son cabinet, un dispensaire et les bidonvilles accueillant des « Gitans ». Travaillées, rassemblées, ces notes ont fini transformées en un premier récit, Contre-visite (Gallimard, 1988), « livre de la pauvreté et de la mort », écrivait-elle alors, mais aussi, et peut-être surtout, livre du mouvement et de la vie, ce qui était sans doute lié à son origine fragmentaire. Marie Didier n’a ensuite cessé de témoigner d’une préférence à l’égard de la forme courte – sans doute parce qu’elle se méfie de ceux qui se paient de mots, et qu’elle pèse chacun des siens, ce qui fait la force simple et tranquille de son écriture. Comme Contre-visite, tous ses textes (La Mise à l’écart, Le Livre de Jeanne, Dans la nuit de ­Bicêtre, Morte saison sur la ficelle et autres récits, Le Veilleur infidèle). LE MONDE DES LIVRES 17/04/15