Paradis-éprouvette
Carnet de voyages
« Une magnifique expédition théâtrale qui est avant tout une forme d’ouverture d’esprit sur le monde, soi et les autres ! À voir absolument ! »
La Depêche du Midi
SLAM :
Je parle de celui qui en moi voyage
Je parle au pied levé qui s’est en allé
Je parle à mon autre bouche enchantée
Je parle à mon double qui s’est dédoublé
Je parle à mon grand échappé du tout petit
Je parle sans bruit / sans son / sans tonalité
Bon voyage mon bras droit et mon cœur !
Bon voyage mon pied gauche à bonheur !
Bon voyage mes genoux pleins d’ardeur !
Bon voyage mes yeux mes dames !
Je quitte ma gauche, ma droite, mon centre
Je quitte ma maison, mes raisons, mes saisons
Je quitte mes traces, mes griffes, mes empreintes
Je quitte, je te quitte, je me quitte
On est quitte
Je demande ma route… à ma moitié
Je demande du pain pour ma bouche à ma main
Je demande à mes pieds un arrêt pour souffler
Je salue le désert d’un mot lâché en plein désert
Je salue les prairies peignant du vert sur du vert
Je chuchote aux montagnes qui en font toute une montagne
Je marmonne aux marmottes je murmure aux sculptures
Je bafouille aux indiens que je n’y suis pour rien
Je marche sur la terre
Je marche sur la neige
Je marche sur les mains
Pour réchauffer ma peau
Pour consoler ma faim
Et tremper dans l’grand bain
Changer l’air de ma bulle !
Carnet de voyages, première version intitulée Le grand voyage,
création à Odyssud Blagnac en janvier 2007…
le spectacle a bien mûri depuis !
envoyé par mkprod
Voici des histoires de voyageurs. Le comédien en est l’auteur.
Pour nous, il ouvre son « carnet de voyages ».
Florilège de lectures à voix haute de certains passages, récits
de personnages à la première personne. Ces voyages nous questionnent
sur notre propre rapport au monde.
Ces récits passent par les chemins buissonniers de la poésie. Les personnages de Marco Polo et de Rimbaud deviennent familiers de tous quelque soit son âge ou sa culture. Le théâtre d'objet parle de lui-même.
Il faut se faire à cette idée… Le voyage est un dépaysement,
un parcours sensible. Il faut donc accepter de plonger dans l’inconnu.
Accepter parfois de perdre ses repères, pour mieux goûter au
plaisir des rencontres.
En scène le compagnon de route est un musicien, Alem Alquier, qui joue de plus de dix instruments (bouzouki, derbouka, oud, violon, voix, tambour udu, bendir, cloches, bâtons, percussions…)
Arno, illustrateur pour la jeunesse (Casterman, Milan, Sarbacane…) a dessiné spécialement les planches qui composent ce carnet.
Ce spectacle existe en plusieurs versions et peut se jouer dans tous types
de lieux : grands plateaux de théâtre ou bibliothèques, petites salles…
Convient à un public d’adultes et d’enfants de plus de huit ans.
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(1,8 Mo)
télécharger le dossier de six photos de presse + l'affiche de Carnet de voyages
(fichier zip, 2,2 Mo)
La presse
« Marc Fauroux réussit le tour de force de nous plonger dans l'inconnu. Ses mots, son énergie débordante, comme la musique et les dessins projetés sur scène, sont autant de bateaux qui nous donnent enfin la sensation de quitter la terre. Voyage salutaire et initiatique, Carnet de voyages est bel et bien un conte pour rêveurs éveillés qui ont soif de vivre. Un pur bonheur ! »
Florence Guilhem, La Croix du Midi
photo Pixfisher