Divine ?

 

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Ladivine de Marie NDiaye.

« S’ils ne le méritent pas, on n’est pas obligé d’aimer ses parents, pas vrai ? » Au départ un roman hardi ! Ladivine. Personnage de femme. De femmes. Personnages gigognes. Lignée. Honte. Filiation. Père inconnu. Sortilège. Reniement. Vacances en famille. Envoutement. Charme… comme on dit. Grand chien. Un roman à l’écriture travaillée, raffinée. Un labyrinthe où l’on aime de perdre et parfois, trop démuni, craindre de se perdre encore. Mais n’est-ce pas là ce que l’on cherche en tant que lecteur ? Ecouter la musique de l’œuvre. Suivre, chercher à comprendre, émettre des hypothèses de lecture, s’approprier le livre. L’auteur joue ici, avec nos frustrations. Néanmoins le bel enthousiasme d’écriture de la première moitié du livre s’atrophie un peu, quand, à force de drame, cette tragédie s’assombrit encore, ça patine un temps, ça smurf…Ca scratche un peu sur les platines ! Néanmoins Ladivine est une œuvre intéressante, ce livre reste en mémoire.